Spot de Noël : le match des distributeurs
Ce week-end c’est le premier de l’Avent, normal que les deux distributeurs suisses se lancent dans la bagarre du « meilleur spot de Noël ». L’enjeu n’est pas énorme puisque durant les fêtes le panier moyen d’achat devient plus important… mais tant Coop et Migros, ne sont plus les maîtres de la grandes distribution dans notre pays, ce qui se joue ici c’est l’image !
Maie leurs concurrent Aldi Suisse et Lidl Suisse ne sont pas en reste… Tout le monde joue le jeu, propose un spot et des déclinaisons digitales de quoi faire plaisir au public et aux publicitaires. Noël c’est pour tous ou pour personne, non ?
Que nous racontent les spots des deux marques suisses ?
Du côté de Migros, on retrouve le lutin Finn qui va comprendre que l’amour est à porté d’yeux… inutile de viser la caissière, bien trop « humaine ». L’occasion de lancer le slogan suivant « Les plus beaux cadeaux se sont nos proches »
Alors que du côté de Coop, on joue également sur les valeurs sûres : Lulu, l’employée épistolaire. Au fils de petits messages, elle réussira à inviter un client qui, suite au décès de sa femme, n’a plus de joie de vivre. Ici, le slogan est « Pour tout ce qui nous unit. »
Branding, vous avez dit branding ?
Pas de surprise, ces deux spots prolongent les campagnes images de ces deux enseignes. Mais la différence, alors que l’on reste dans les deux cas dans le contexte d’un magasin, chez Migros on rajoute de l’animation et de la féerie, là où Coop continue à miser sur la modernité. La seule grosse surprise est la signature de marque de Migros qui devient « Migros en fait plus pour la Suisse ». On est bien loin du « M comme meilleur ». La restructuration de 2024 est passée par là, la position de leader n’est plus de mise. On se la joue « enfin » plus humble.
Les concurrents : Aldi et Lidl aussi dans la course de Noël
Chez Aldi, on vous souhaite « plus de Noël pour tous », question de vous rappeler qu’ici on aura de meilleurs prix.
Et chez Lidl, on opte pour la magie pour rappeler qu’à moins d’une inversion de câbles, les classes sociales sont immuables.
Quelle histoire préférez-vous ?